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Titre: Le Fils du vent Auteur(s): Henning Mankell, Pascale A et Agn Sl Editeur: Seuil Annd'tion: 2004 Etat: Occasion Bon ISBN : 9782020523813 Commentaire: Ancien livre de bibliothe. Petite(s) trace(s) de pliure sur la couverture. Ammareal reverse jusqu5% du prix net de ce livre es organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres doccasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothes et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre os partenaires et es organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous [...] le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.
Ses parents ont divorcé alors qu'il avait un an[2]. Sa mère partie, il est élevé par son père, juge d'instance[3]. Il grandit à Sveg dans le comté de Jämtland et à Borås[4]. À seize ans, il part en stop pour Paris[3], où il reste quelque mois, travaillant notamment dans un atelier de réparation de clarinettes et de saxophones[4]. Il intègre ensuite la marine marchande, vit à Paris puis en Norvège[2]. En 1972, il découvre l'Afrique, d'abord en Guinée-Bissau puis en Zambie[2].
Il partage ensuite sa vie entre la Suède et le Mozambique où il a monté une troupe de théâtre, le « Teatro Avenida ». Il est le directeur artistique de la structure et aussi l'un de ses bienfaiteurs financiers[5].
Après quelques romans, il développe sa carrière d'écrivain pour « se consacrer au théâtre en signant de nombreuses pièces »[6] pour la scène et pour la radio. Dès 1990, il se lance en parallèle dans l'écriture d'ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.
Mankell ne connaît toutefois une renommée internationale que grâce à la série policière des enquêtes de Kurt Wallander, homme en « perpétuelle interrogation sur le pourquoi des souffrances humaines [et dont la devise est] : "Les êtres sont rarement ce qu'on croit qu'ils sont" »[7]. Le personnage est inventé en mai 1989, et apparaît la première fois dans Meurtriers sans visage publié en 1991[4].
Ce commissaire, qui mène ses enquêtes de façon désabusée, est entouré par une équipe de policiers où chacun possède une personnalité soigneusement décrite. Les meurtres sanglants auxquels il est confronté le plongent au fil des romans dans un état de plus en plus dépressif, car le développement de l'aspect psychologique est tout aussi important pour Mankell que l'intrigue policière elle-même. Toutes les aventures de Wallander se déroulent dans la petite ville d'Ystad, en Scanie, dans le sud de la Suède, même si le détective se déplace une fois en Lettonie (Les Chiens de Riga) et enquête sur un meurtre dont les origines remontent en Afrique du Sud (La Lionne blanche). En outre, le sol du proche Danemark est souvent foulé.
Le 29 janvier 2014, il révèle publiquement qu'il est touché par un cancer détecté au cou et dans un poumon à un stade avancé[11]. Et il précise « J'ai tout de suite décidé d'écrire à propos de cette maladie, parce que c'est finalement une douleur et une souffrance qui affectent beaucoup de gens. Mais je vais écrire avec la perspective de la vie, pas de la mort. » Il écrit au fil des mois une chronique dans le Göteborgs-Posten[4].
Il meurt des suites de ce cancer dans la nuit du 4 au 5 octobre 2015 à Göteborg[4].
Il est le gendre d'Ingmar Bergman dont il a épousé la fille Eva, chorégraphe et directrice de théâtre[12],[3],[2].
Son œuvre policière est généralement considérée comme un prolongement de la saga, écrite entre 1965 et 1975 par le couple Maj Sjöwall et Per Wahlöö, du personnage de Martin Beck, puisque Wallander rencontre lui aussi « quelques problèmes familiaux et porte un regard critique sur les pouvoirs en place de son pays »[6]. Selon le spécialiste des littératures nordiques Philippe Bouquet cité par Claude Mesplède dans le Dictionnaire des littératures policières : « Mankell a toujours eu un faible pour les petites gens, [...] cela se remarque dès ses premières œuvres romanesques [dans les années 1980 centrés sur des ouvriers] qui se lancent à la poursuite d'un patron indélicat [ou] traitent de la situation de la femme par le biais de la maternité »[6].
Certaines œuvres de Mankell ont des liens ou des développements inattendues. La Faille souterraine et autres enquêtes est un recueil de cinq nouvelles qui se déroulent avant Meurtriers sans visage, à savoir entre juin 1969 (la première enquête de Kurt Wallander lorsqu'il a 21 ans) et janvier 1990. Mankell, à la demande de ses lecteurs, s'est fait un plaisir d'aborder la genèse du héros et ses comportements. Avant le gel (traduction littérale du titre original) opère un transfert des enquêtes entre Kurt Wallander et sa fille, Linda. En effet, d'une part, Kurt Wallander approche rapidement de la retraite et, d'autre part, Linda s'est enfin décidée pour une carrière, dans la police, et à Ystad.
Le Retour du professeur de danse (Danslärarens återkomst, 2000), un polar a priori hors du cycle de Wallender, s'avère cependant très « wallanderien », puisque le personnage central, un inspecteur de police nommé Stefan Lindman croise l'univers du héros fétiche de Mankell. En effet, Stefan Lindman obtient une mutation pour le commissariat d'Ystad dans Avant le gel et une histoire d'amour s'amorce alors entre Linda Wallander et Stefan Lindman. Le Retour du professeur de danse a été adapté au cinéma en 2004 (Die Rückkehr des Tanzlehrers(de)).
La popularité du héros de Mankell est telle que le commissariat d'Ystad est devenu une attraction touristique, et reçoit la visite de touristes demandant à voir Kurt Wallander.
Henning Mankell a une autre passion, le théâtre. À dix-sept ans, il écrit déjà des pièces de théâtre et travaille comme assistant à la mise en scène, à vingt ans, il obtient la direction d’une scène en Scanie. En outre, depuis 1996, il dirige à Maputo au Mozambique (où il vit « en alternance » depuis 1985) le Teatro Avenida, seule troupe de théâtre professionnelle du pays, pour laquelle il écrit et met en scène — et où il travaille gratuitement. Ce serait d'ailleurs lors d'un de ses retours en Suède qu'il fut frappé par les changements au pays, les pertes de repères, de solidarité qui caractérisaient le pays natal. Plus présente, la violence l'inquiète et l'auteur s'inspire d'un fait réel pour écrire Meurtriers sans visage.
Littérature étrangère. Ce livre raconte l'histoire de quelqu'un qui s'appelle Sofia et qui existe dans la réalité. Elle a douze ans et vit dans un des pays les plus pauvres du monde, le Mozambique, situé sur la côte orientale africaine.