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La vie aux multiples facettes de l'animateur de télévision et de radio, critique gastronomique et amoureux du terroir français. Il revient sur son enfance, sa famille, son masque de trublion médiatique, ses amitiés, etc. Electre 2015
En juin 1945, Jean-Pierre a l'opportunité de quitter ses conditions de vie difficile, en raison du manque de nourriture, pour un séjour en Suisse, grâce à la Croix-Rouge suisse qui permet à des petits orphelins français de venir passer deux mois de vacances dans ce pays qui a été préservé de la guerre. Il prend pour la première fois le train à la gare de Lunéville pour se rendre à Berne, où des familles d'accueil de toutes conditions sociales, attendent les enfants pour les emmener dans leur maison. Pour lui, ce sera la rencontre avec M. et Mme Fleury, qui marquera profondément ses souvenirs par l'accueil chaleureux dont il a bénéficié et de son séjour dans leur ferme à Montmelon-Dessous, village qui se trouvait encore dans le Canton de Berne, avant l'indépendance en 1979 du Canton du Jura. Dans la ferme des Fleury, il découvre les tartines beurrées, la bonne soupe de légumes, les vaches, les cochons, le chocolat, et plus particulièrement le Toblerone, le comble pour lui de la gourmandise, de la sensualité, et du péché absolu. Il y apprend aussi à nourrir les poules, les lapins, et aussi à traire, à atteler la carriole avec les juments pour aller porter le lait à pasteuriser à la laiterie voisine. Son chouchou parmi la ménagerie, est un verrat, qui est très connu dans tout le canton, et où les truies viennent de loin pour recevoir ses hommages. Après ces deux mois, il retourne chez sa mère où il tombe malade. Il n’a qu’une idée en tête, retourner en Suisse. Sa mère finit par appeler le médecin, qui décrète qu'il est anémique et qu’il lui faut le grand air, ce qui lui permet de retourner en Suisse chez les Fleury pendant encore deux ans, et où il considèrera plus tard, que même s'il n'a pas été à l'école en Suisse, c'est chez les Fleury et leur ferme qu'il a tout appris[10].
À l'âge de 13 ans, il se prend de passion pour le théâtre, où sa mère l'emmène de temps en temps. Ses études terminées, il s'inscrit au Cours Simon[3] et exerce de petits boulots de nuit pour subvenir à ses besoins.
Rendu à la vie civile, il passe une petite annonce dans Le Figaro : « Ne sais rien faire, mais plein de bonne volonté[11]. » Il travaille comme représentant pour la marque de papier à cigarette JOB, puis devient directeur de publicité aux Éditions Robert Laffont[12]. Il a, à cette période, un grave accident de la route et sa convalescence durera deux ans.
Une fois rétabli, il fonde sa propre agence de relations publiques ainsi que l'association « Les Grand-mères au pair » au début des années 1970, qui a pour but de placer des personnes âgées dans des familles pendant les vacances. Cette initiative permet de placer environ cinq mille personnes âgées. Malgré cela, son agence fait faillite et Jean-Pierre Coffe se retire dans sa maison de campagne.
En 1976, il ouvre successivement à Paris le restaurant La Ciboulette, rue Saint-Honoré, puis Le Modeste qui devient un lieu prisé de la nuit parisienne. Certains de ses clients sont célèbres, comme Jean Poiret ou Jean Carmet. Il est victime d'escroquerie par un homme d'affaires libanais en 1985 et fait faillite à nouveau, avec plus de trois millions de francs de dettes. Il travaille alors comme meneur de revue à l'Alcazar de Paris[13].
Il entre dans le service public en décembre 1993 où il présente une émission à l'intention des enfants, Comment c'est fait ? sur France 3 suivi en 1994 de C'est tout Coffe avec Jonathan Lambert dans le rôle du candide sur France 2.
Il passe à TF1 en 1999 et présente Bien jardiner, produit par Jean-Luc Delarue. La décision de ce dernier d'y mettre fin rapidement enterre leur amitié : « Delarue, on ne le mange pas. On le vomit ! Nous n'avons plus rien à nous dire[15]. »
À partir de 2003, il rejoint Michel Drucker à France 2 où il est chroniqueur culinaire dans l'émission Vivement dimanche prochain. Le , il annonce qu'il quitte l'émission afin de se consacrer à l'écriture[16].
À partir du , il devient chroniqueur dans Jusqu'ici tout va bien, émission de France 2 présentée par Sophia Aram et confrontée à de faibles audiences[17]. Après deux émissions, il quitte ce poste, déçu du manque de concept[18].
En septembre 1990, il rejoint l'équipe des Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL, émission à laquelle il participe assez fréquemment. Il la quitte en , date à laquelle il intègre l'émission On va s'gêner sur Europe 1, présentée par Laurent Ruquier. Il la quitte après une saison en 2011. En 2014, il revient dans Les Grosses Têtes sur RTL après l'arrivée à la présentation de Laurent Ruquier.
De 1998 à juin 2008, il anime l'émission Ça se bouffe pas, ça se mange sur France Inter tous les samedis de midi à 13 heures. À la fin de l'émission du 21 juin 2008, il annonce sa mise à la retraite par la direction de France Inter[19].
Ses « coups de gueule » à la radio et à la télévision restent mémorables, notamment le jour où il a jeté de la charcuterie « industrielle » au visage de Jean-Luc Delarue. Dans une émission des Grosses Têtes où, après avoir défendu ses opinions, Philippe Bouvard et Olivier de Kersauson s'amusent à le contrarier afin d'amplifier ses colères devenues cible des imitateurs. Olivier de Kersauson se met alors à l'imiter, tout comme le feront ensuite Guy Montagné, Laurent Gerra, Laurent Ruquier, Jean-Éric Bielle ou encore Les Guignols de l'info. De plus, Jean-Pierre Coffe exprime ses plaisirs gustatifs parfois de manière grivoise, ce qui accentue encore les plaisanteries, surtout dans l'émission des Grosses Têtes, chez Laurent Gerra et chez Laurent Ruquier (On n'est pas couché). Ainsi, sa célèbre phrase « Mais c'est d'la merde ! » est devenue aussi célèbre que ses lunettes rondes colorées.
Durant sa jeunesse, Jean-Pierre Coffe a eu un grave accident de voiture, qui l'a longtemps laissé handicapé et obligé à se mouvoir avec des cannes[20].
Marié trois fois à des femmes, Jean-Pierre Coffe a vécu ses dernières années avec un homme, avec lequel il s'est pacsé[23], et avait déclaré en 2013 être prêt à se marier avec lui[24].
Jean-Pierre Coffe a eu un fils, mort peu après sa naissance[1], et une belle-fille, morte à 35 ans[1]. Il a par ailleurs un fils adoptif[25].
Dès les années 1970 et 80, Jean-Pierre Coffe figure au générique de plusieurs films en tant que comédien :
Après avoir interprété le père Noël dans Noël et les garçons, un court-métrage de Jean-Marc Vincent sorti en [49], Jean-Pierre Coffe prête sa voix à Nénesse dans Mia et le Migou, un film d'animation de Jacques-Rémy Girerd sorti en [50], puis au narrateur de C'est bon, un court-métrage d'animation de Serge Élissalde, Amandine Fredon et Jacques-Rémy Girerd sorti en [51].
Qui n'a jamais eu envie de faire pousser ses propres légumes, même à toute petite échelle ? Jean-Pierre Coffe, avec son enthousiasme, sa curiosité et sa verve habituelle, nous fait découvrir le plaisir de jardiner facilement. Couverture cartonnée de l'éditeur avec photographie sur le premier plat. Nombreuses photographies, schémas et fiches en couleur. In 4. 255 pages.